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10 Mar 2024

Séjours linguistiques : à la découverte du monde

séjours linguistiques

Continuons les témoignages avec Nicolas qui a testé 3 formules différentes de séjours linguistiques dans 4 pays différents !

Peux-tu te présenter ?

Je suis Nicolas, 37 ans, pacsé, papa d’un garçon de 5 ans. Je vis en région parisienne depuis toujours. Issu d’un père français et d’une mère vénézuélienne, j’ai toujours vécu en France mais avec cette double culture franco/hispanique.

Je suis passionné par les voyages en France et à l’étranger. J’adore « bincher » des séries de tout genre et j’ai un faible pour le jeu vidéo… et une passion pour le football.

Actuellement directeur régional pour une enseigne de prêt à porter française depuis 13 ans et auparavant quelques années chez Starbucks Coffee en France.

Quand es-tu parti en séjour linguistique pour la première fois (âge, classe) ?

Mon premier séjour linguistique était pour l’espagnol à l’âge de 12 ans, durant l’été 1998. J’étais entre la 6e et la 5e. Je suis parti en Espagne dans la famille d’amis de mes parents. Il y a une personne d’un même âge que moi. J’y suis resté un mois durant lequel, je l’ai suivi dans ses vacances, notamment en colonie de vacances près de Madrid. J’étais le seul étranger mais je parlais déjà espagnol, donc l’intégration a été plus facile.

As-tu fait plusieurs séjours linguistiques ?

Oui, j’ai enchainé plusieurs étés en séjours en Espagne (1999, 2000, 2001). Je suis allé en « colo » à coté de Madrid. À chaque fois durant un mois, dans une « colo » dédiée à l’apprentissage de l’anglais. Donc, j’étais un Français (encore le seul étranger), en Espagne pour apprendre l’anglais…

A partir de l’été 2002, j’ai fait mes premiers séjours anglophones. En 2002, à 16 ans, je suis allé un mois aux USA à Philadelphie. En 2003, un mois en Angleterre, à Brighton, et, en 2004, un mois à Malte.

A chaque fois, j’étais en immersion dans une famille locale, mais aussi associé à un groupe de français. Le matin, j’avais des cours d’anglais, et les après-midis, j’avais des activités soit avec la famille soit avec le groupe de français.

Étais-tu d’accord pour partir en séjours linguistiques ?

Pour les séjours en Espagne, j’étais plutôt partant car la facilité de la langue aidait. Je m’étais bien intégré à chaque fois. Comme je connaissais déjà les lieux. J’avais gardé contact avec certains. Pas de portable à l’époque mais il y avait MSN … 😊

Pour les séjours anglophones, j’ai été obligé.  Je pense que je ne me sentais pas prêt. Pas la peur de partir seul, car je l’avais déjà fait. Mais plutôt partir en sachant que la barrière de la langue allait être un gros frein. Je ne parlais quasiment pas un mot d’anglais. Je ne le travaillais pas à l’école. Il me manquait les bases. Et surtout, une compréhension très limitée ! Donc se projeter, à partir un mois dans un pays sans rien comprendre, au début ce n’était pas facile et intuitif pour un ado de 15 ans.

Comment t’es-tu préparé à partir ?

Cela remonte maintenant, donc je ne me souviens pas de tout. Je me souviens d’avoir participer à une réunion de préparation au départ pour le premier aux USA. Pour les autres, je ne crois pas.

Je me souviens d’avoir eu à écrire une lettre de motivation pour la famille d’accueil aux États-Unis. Je crois que j’avais écrit que des choses négatives. J’ai su par la suite, que cela les avait fait rire et qu’ils m’avaient choisi pour cela ! Avec cet organisme, les familles qui choisissaient les étudiants selon leur profil.

Quel séjour linguistique t’a le moins apporté d’un point de vue de l’anglais ?

Malte, j’ai découvert l’ile et des sites touristiques. Une île très cosmopolite avec une forte activité nocturne en été. Donc très sympa aussi. Mais je n’ai pas beaucoup progressé. La famille ne s’intéressait pas aux étudiants qu’elle accueillait. Nous étions nombreux dans la même famille. J’ai passé beaucoup plus de temps avec les personnes de groupe.

Qu’as-tu fait pendant ton séjour linguistique aux Etats-Unis ?

J’étais dans la banlieue de Philadelphie. Avec le groupe, j’ai pu aller visiter Philadelphie (1re capitale des USA) puis New York, voir les chutes du Niagara en roadtrip et faire du camping dans le jardin de la maison d’une accompagnatrice. D’autres ont pu aller voir Washington aussi.

Je ne suis pas beaucoup sortie avec la famille d’accueil, j’ai plutôt découvert le mode de vie à l’américaine.

J’ai aimé la gentillesse de la famille. C’était la première fois qu’elle accueillait. Ils ont été très gentil. Ils m’ont vraiment fait sentir que je faisais partie de la famille. J’étais intégré à tout : activités familiales, fête nationale du 4 Juillet avec toute la communauté, les sorties etc.

Ils possédaient une maison énorme avec piscine, cage d’entrainement de baseball, un grand jardin, une famille très aisée. J’ai découvert une culture américaine digne des séries télé mais cette fois en vrai. La vie en banlieue aisée, les stéréotypes du garçon superstar de sport de son collège et la fille cheerleader et populaire. Les Pool Parties, le Soccer exclusivement féminin. Tout était grand, énorme… Les paysages, les maisons, les voitures, les frigos, les plats …

J’ai eu la possibilité de beaucoup parler anglais avec eux. Cette expérience m’a permis de bien progresser en anglais aussi bien en compréhension orale qu’en expression orale.

Comment était ton séjour linguistique en Angleterre ?

A Brighton, j’ai pu visiter Londres et le sud de l’Angleterre. Pas mal de sortie le soir dans la ville et des rencontres. Brighton étant une ville balnéaire avec beaucoup de vie de l’été, l’ambiance était top.

En Angleterre, la famille était aussi adorable. La petite fille de 4 ans me faisait pleins de dessins… les familles en Angleterre ont moins bonne réputation mais j’ai eu de la chance. Le rythme de la journée est différent notamment sur les repas. J’appréciais le moment avec la famille quand je rentrais le soir vers 23H (j’avais 17 ans). Le père travaillait dans une pizzeria et tous les soirs il revenait avec une pizza. Donc c’était 2e diner avec les parents dans la petite cuisine. Un petit temps d’échange avec eux sympa !

A 17 ans, j’ai apprécié la liberté et l’autonomie. On pouvait aller partout. Il y avait des soirées sur la plage de Brighton où se mélangeait les différents groupes d’étrangers comme moi (français, espagnol, polonais, tchèques, Italien, allemand) avec les groupes d’ado anglais.

J’ai moins aimé (sans surprise) la nourriture et le rythme décalé par rapport à la France. Diner à 18H, c’était tôt … forcément on a faim à 22H !  J’ai moins aimé mon coloc polonais. Il ne parlait pas alors qu’il avait un très bon niveau d’anglais. Il ne voulait parlé ni avec moi ni avec la famille.

Comment as-tu vécu ton départ à chaque fois ?

Bien. Le plus dur fut l’Angleterre peut-être car le groupe d’étudiants était top. Nous avions créé un vrai lien durant ce mois. Nous sommes restés longtemps en contact par la suite, même si on habitait tous à des endroits différents en France.

Qu’est-ce qu’y avait changé pour toi après chaque retour ?

Mon niveau de compréhension à la langue anglaise. J’ai développé mon écoute aux différents accents. Je me suis davantage lâché à l’oral, même si je fais pleins d’erreurs, ce n’est pas grave. On se comprend toujours. Les anglophones apprécient l’effort, et en voyage à l’étranger cela sert pour se débrouiller dans n’importe quel pays.

Que conseillerais-tu aux enfants qui voudraient suivre ton exemple ?

Qu’il faut se jeter à l’eau ! Certes l’inconnu à l’adolescence n’est pas toujours simple. Cela demande aussi un peu de confiance en soi. Mais justement, ce gain de liberté et de débrouillardise permet de sortir de sa routine, de développer son cercle de connaissance. Le plaisir de découvrir d’autres cultures, d’autres environnements.

 

 

Les cours d’anglais Helen Doron English préparent les enfants et les adolescents. Les cours en petits groupes et en immersion donnent la possibilité de pratiquer de façon intensive chaque semaine.

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